Isaline
La caractère hétéroclite des genres et abords de la bizarrerie dans ce programme a participé à le rendre accessible à chacun.e. Ici, ce sont plus des images, des rires qui me restent en tête, de quoi mettre en lumière l’étrangeté plutôt que de la masquer sous un voile.
Comme le public interviewé l’a dit, elle a été marquée par des moments visuellement magnifiques notamment dans Ovan Gruvan et Warsha. Je noterais aussi d’Idyll, l’ouverture de la programmation, la crispation qu’elle a provoqué en moi avec son montage qui s’accélère crescendo ou l’attention sur les sons. Palissade et Inédit en Europe garantissaient un rire grand public, qui a bien fonctionné sur moi je dois le dire, tout en laissant des brèches d’ouverture d’esprit sur les causes animales, environnementales, la solidarité, le bien-être, etc. J’ai besoin de te voir et Le Cube, que j’ai peut-être moins appréciés, apportaient une touche décalée et irréelle malgré tout. Enfin, le film qui a fait l’unanimité pour ses nombreuses qualités esthétiques et son propos reste Warsha.
Si je suis sortie ravie de cette projection, assister à la carte blanche de Miyu Productions, Monstrueuses, m’a fait penser que dans ce que je qualifierais de “bizarre”, je trouvais que cette seconde projection, autour du court-métrage, abordait davantage la thématique.