Strange way of life, court métrage de génie ?
Cette année, deux de nos membres ont participé au 37e Festival du Film Romantique de Cabourg (https://www.festival-cabourg.com) en tant que bénévoles. Sur leur temps libre, ils ont pu profiter des projections, axées comme son nom l’indique sur le romantisme et les différentes manières d’aimer.
La première mondiale, après la projection à Cannes, de Strange Way of Life, le nouveau court métrage de Pedro Almodóvar, a donc eu lieu dans la ville normande.
Le court métrage est un western qui dévoile les retrouvailles entre deux cow-boys, ayant eu un passé brûlant. Almodovar s’amuse, pour notre plus grand plaisir !
Océane
Je suis agréablement surprise par ce court métrage. On y retrouve un Pedro Pascal en pleine ascension, qui se dévoile et se dépasse en incarnant tous types de personnages en passant du quarantenaire hétérosexuel père de famille (découvert dans The Last of Us) au cowboy rongé par les regrets quant à son idylle avec son ami. Tous les codes du western sont repris, mais avec une touche moderne, notamment due à la qualité de l’image. L’histoire est rondement menée, on en voudrait même plus ! Telle est la force d’un court métrage que d’être assez intelligent pour proposer une histoire de trente et une minutes, qui pourrait être tout aussi appréciée sur une heure trente. Les scènes d’amour sont traitées de manière très délicate, on comprend tout mais on ne voit presque rien. 8,5/10.
Romain
Quelle bonne surprise dans ce festival de Cabourg !
Un très beau court métrage tant par son histoire trop courte à mon goût ( je serais bien resté 1h30 de plus) que par son esthétique visuelle.
Esthétique du western que l’on connaît déjà par cœur mais ici avec des idées de réalisation intéressante et surtout une clarté des couleurs et de l’image juste sublime. Les acteurs sont au rendez-vous, ils jouent bien leurs rôle et sont crédibles dans leurs différentes relations.
Je vous conseille donc ce superbe court métrage et lui met la note de 9/10.
Un article écrit par Océane Boyadjian et Romain Dubourg-Ramy.