Envie d’en parler

Comme une en-vie de se souvenir ...

@Baptiste Pigache

Ça y est, le festival est passé, les prix ont été remis, les remerciements ont été faits, et l’excitation mêlée à la fatigue s’est calmée. Après de nombreuses péripéties, des reports, des changements de lieu, des réécritures de la cérémonie, et des répétitions chez Julie, Objectif Censier a réussi à créer deux soirées à la hauteur du travail produit, nous avons créé de la joie, et l’expérience de projection pour des premiers films.

Maintenant que les rires (appelés subtilement par Régis), les courses un peu partout pour dépouiller au plus vite les prix du public, et les airs de violon joué magnifiquement par notre trésorière sont passés, l’heure est donc maintenant aux souvenirs, aux anecdotes. Que ce soient pour le Bureau de l’association, les bénévoles, ou les étudiants du TD d’organisation, il y a sûrement (et on l’espère) un moment qui leur est resté en tête, un sourire, une image, un rire ou même des larmes ! Nous les avons invités à les partager avec nous, ici, afin de créer une sorte de Livre d’or de l’édition anniversaire d’Objectif Censier.

Aodren

J’en suis déjà à mon troisième texte écrit et supprimé pour cet article (en espérant que celui-là ne soit pas aussi supprimé). Dur de mettre des mots et d’exprimer les émotions qu’on a reçues. Surtout quand le sourire que vous faites sur la seule photographie du festival où vous êtes présent est stoïque.

Mais loin de moi l’idée de dire que je n’ai jamais rien ressenti durant le festival ; des blagues que j’ai faites tout au long de son organisation et les rires des gens qui les écoutaient, aux moments absurdes et insensés que je pouvais partager avec d’autres personnes, aux discussions et les blagues que je faisais avec Benjamin pendant les diffusions des courts métrages, jusqu’au script qui comporte quelques failles, mais sur lequel on a passé du temps pour qu’il soit le plus intéressant et marrant possible (jusqu’à la dernière seconde).

C’est aussi dans les failles et les problèmes que le festival a vécu que l’on a pu blaguer et continuer à aller de l’avant. Car l’humour est toujours le meilleur moyen d’oublier les problèmes ou de les prendre d’un meilleur côté. Et si, par les plus heureux événements, on ne se rappelle que des meilleurs moments du festival et pas des problèmes, c’est qu’on a tous bien rigolé.

PS : En poussant encore plus la réflexion, l’instant le plus marquant du festival fut son décalage. L’instant où j’ai compris qu’il n’aura pas lieu à la fac au moment où il était prévu, j’ai ressenti comme un vide, mon corps ne pouvait plus bouger sauf pour aller charger un téléphone. Non pas par peur que le festival n’ait pas lieu, ou que ce que j’ai fait ne serve plus à rien, mais plutôt car je ne savais plus quoi faire. J’avais la sensation que le festival était fini alors qu’il n’en était rien. Cependant, quand j’ai compris que cela ne voulait que dire qu’il restait encore plein de choses à faire, j’ai retrouvé la force de me lever pour au final, tout donner.

Océane

Tout comme l’année dernière, je pense que le dépouillement du prix du public J2 est toujours un moment unique à passer. Entre la pression du chrono et l’excitation de connaître en premier le résultat du vote, ce moment reste toujours une parenthèse enchantée que j’aime vivre. Le dépouillement devait intervenir entre la fin de la projection et les premiers sketchs. 

Cette année l’équipe de choc était composée de Romain, Violette, Benjamin et Quentin. Chacun ayant un rôle très particulier : Violette et Romain dépliaient les papiers, Quentin se chargeait du diplôme et Benjamin lisait les bulletins pour que je les note. En moins de 5 minutes les résultats tombaient : Le voleur volé triomphait !

… Et pour l’anecdote, on a dépouillé au niveau de la mezzanine du Grand Action, se situant juste au dessus du couloir principal, pas très pratique pour rester discrets x) 

Gaëlle

Pendant mon année en Erasmus, l’expérience la plus intéressante et la plus enrichissante a certainement été ma participation à la création du festival Objectif Censier.  

Je suis très contente d’avoir fait partie de cette équipe magnifique, cohésive et constructive. Objectif Censier est un endroit calme et surtout respectueux, qui m’a fait me sentir tout de suite comme chez moi. J’ai admiré le travail de tout le monde, car chaque participant s’est impliqué avec enthousiasme et passion, ce qui a créé un environnement très agréable et stimulant. De manière générale, j’ai trouvé cette expérience très professionnalisante, ce qui m’a donné également l’occasion de pouvoir développer mon français au sein d’un endroit professionnel, grâce à ces mois de discussions et de réunions. 

Une aventure amusante, passionnante, parfois compliquée mais toujours gratifiante.

Manon

Super expérience que de participer à cette édition du festival Objectif Censier !

Bien que l’organisation n’ait pas été sans rebondissements, cette quinzième édition a eu lieu et nous en sommes tous trop fièr.e.s !

Si je dois retenir un moment de cette préparation mouvementée du festival, je dirai le moment de répétition/filage de la cérémonie, à l’arrache sur la terrasse de café à côté de la salle de cinéma, une demi-heure avant de faire rentrer le public dans la salle. N’ayant pas accès à la salle de cinéma du Grand Action pour répéter en avance comme nous aurions pu le faire en amphi à la fac, nous avons improvisé le filage des sketchs sans placements ni costumes, en s’entendant à peine dans le brouhaha de la rue et de ses travaux. Ces adaptations avec les moyens du bord et les petits moments de stress ne nous ont pas empêchés de faire ce festival et de vivre ces moments de repets’ de dernières minutes dans le rire et la bonne humeur ! Je serai là l’année prochaine aussi c’est sûr !

Mickaël (Régis)

Arrivé les mains dans les poches au TD, je ne savais pas trop où me placer. Finalement, nous avons tous trouvé notre place dans ce beau festival qui a été écrit, réécrit et à nouveau écrit, mais surtout qui a inscrit dans ma mémoire de superbes moments et dans mon futur de belles amitiés. Mon souvenir favori se doit d’être celui où, dans un salon obscur, il a été décidé de m’attribuer le rôle de Régis, le régisseur descendu de sa loge pour tenir des pancartes en soutien aux personnes sur scène. Je me suis beaucoup amusé à tenir ces mots écrits avec amour sur des cartons et les brandir fièrement devant un public compatissant et amusant, tout en créant l’ambiance avec les collègues que j’aidais sur scène. Les sourires, les regards complices, la recherche du moment parfait étaient autant d’éléments qui faisaient battre mon cœur de stress comme de joie. Merci Objectif Censier, merci aux spectateurs et spectatrices, et merci aux formidables personnes qui ont rythmé ce temps du festival et ma vie.

Jeanne

Objectif Censier fut enrichissant et épanouissant autant d’un point de vue professionnel que personnel. Étant arrivée dans l’équipe en fin de l’année dernière, le roulement des membres m’appeurait quelque peu, les affinités, l’ambiance, la façon de travailler seraient-elles les mêmes ? Je n’ai définitivement pas été déçue, faire partie de l’organisation même du festival et non de le voir juste en tant que spectatrice extérieure fut une expérience très agréable que je renouvellerai sans hésiter l’année prochaine. L’écriture de la cérémonie, les répétitions, tout était super. Même le contexte très particulier, qui nous a pourtant fait défaut, a permis de resserrer nos liens et d’augmenter l’anticipation et l’excitation face à l’événement. La tension grandissante, les changements de dernières minutes qui ne font que redoubler l’envie de voir le festival prendre vie, les échanges de regards tant enthousiastes que stressés, tout est à refaire sans hésiter! Quant au reste de l’année, j’ai adoré assister à la séance des pitchs des étudiants-réalisateurs ainsi qu’à leur entretiens avec une scénariste. Pouvoir assister à l’échafaudage de leurs idées, l’évolution de leurs projets était plus que gratifiant. Je profite de cet article pour remercier tant le bureau que l’équipe au grand complet d’Objectif Censier, devenus plus des amis que de simples camarades, pour leur persévérance, leur bonne humeur et leur présence tout au long de cette année.  

Isaline

WOW ! L’onomatopée ne changera pas, c’est décidé. 

C’était une première expérience dans la bureau de l’association pour Océane, Julie et moi. Les cœurs encore battants du festival de l’année passée, nous nous sommes dit que nous voulions continuer cette aventure personnelle, sociale et cinématographique qu’est Objectif Censier. En marchant sur les pas de celles et ceux qui l’ont construit, ensemble. 

C’était déjà une première de changer de place et passer de l’autre côté du bureau, de guider une équipe, de travailler ensemble. Le mot triade a bien été choisi car rien n’aurait été possible dans ce trio si l’un des maillons manquait. Quelles rencontres avons-nous faites avec tous les étudiant.e.s de ces TD. Et merci pour ça ! 

La 15ème édition a eu une saveur amère à plusieurs reprises et le désespoir, l’abandon peut-être même, n’était jamais loin dans un climat anxiogène, alors en proie aux doutes. Se battre pour qu’il ait lieu, construire ensemble en dernière minute, une nouvelle cérémonie, une appropriation des lieux, des missions, … C’est ce que j’aimerais retenir de ce festival. ON l’a fait ! On n’a rien lâché. 

Ce serait mentir de dire qu’on n’a pas eu peur, tout le début de l’année, que la fièvre du jeudi et vendredi soirs habituels ne soit transmise aux étudiant.e.s de l’organisation du festival alors qu’elle avait fait partie de nous ; choisir En-Vie comme thème, c’était la réponse à notre investissement et notre passion passée, mais toujours présente malgré tout. Sans dire merci aux imprévus qui nous ont malgré tout affecté.e.s, ils nous ont permis d’en arriver là, au Grand Action, et de faire ce festival. Pas sans stress ni émotions, bien au contraire ! Mais au combien c’était incroyable de vivre ça ensemble ! Alors, à l’année prochaine ? 😉

Julie E. (dite Julu)

Je n’ai jamais autant apprécié me lever tôt le matin. Objectif Censier a remplacé mon café le mercredi, mêlant le stress et l’excitation d’une cérémonie à la joie d’avoir rencontré des personnes magnifiques.

Philipp

Le festival Objectif Censier a été ma meilleure expérience universitaire de cette année ! Une très bonne équipe nous a accompagnés pendant la création du festival et la vie de l’association. Les nombreuses difficultés auxquelles nous avons dû faire face pendant les quelques semaines avant le festival ne nous ont pas empêché de faire deux soirées de projection excellentes au Grand Action ! Pour ceux qui vont faire le festival l’année prochaine, n’hésitez pas à participer à l’écriture des cérémonies et au déroulement des cérémonies elles-mêmes, ça vaut vraiment le coup de le vivre !

Le festival m’a fait découvrir beaucoup de nouvelles personnes et beaucoup de nouvelles choses, j’espère pouvoir le refaire un jour !

Léonore

Je n’imaginais pas que me réveiller un matin, me dire « ah ouais un cours sur l’organisation d’un festival étudiant c’est cool » et m’inscrire en 30 secondes au cours V6EL317 allait me mener à l’expérience la plus enrichissante et surprenante de ce début d’année. Dès les viennoiseries d’encouragement au premier cours le mercredi à 8h, je suis passée de la forte envie de faire de la figuration en continuant ma nuit à un investissement sincère dans la mise en place de l’événement avec des personnes talentueuses, intéressantes et extrêmement passionnées. Je suis en admiration face au calme, la patience et l’organisation de toute l’association, et je souhaite toujours connaître le secret d’Isaline qui, clairement, ne dort jamais. Je regrette de ne pas avoir pu participer aux deux soirées de projections, mais je garde que des bons souvenirs d’un groupe à l’ambiance géniale, qui m’a permis d’enfin rencontrer et discuter avec des étudiants que je croisais dans les couloirs depuis 3 ans. A l’année prochaine!

Violette

Moi qui pensais que cela allait être un effort surhumain à vivre : me lever à 6h30, devoir partager et exprimer des idées alors que je n’en ai pas forcément, et surtout avoir une responsabilité aussi petite soit elle et ne décevoir personne. J’avais tellement peur au début que je restais à ma table dans le coin, discrète. Et puis, au fur et à mesure que je me suis investie, j’y croyais et finalement c’est le cours que je n’ai jamais loupé. Les meilleurs souvenirs sont ceux avec l’équipe, les répets, l’installation de l’expo d’affiches, le dépouillement à fond la caisse, scanner les billets avec une appli qui ne marche pas (heureusement que Romain était là), applaudir jusqu’à en avoir mal aux mains pour soutenir ceux qui étaient « sur scène » et obéir à Régis, et puis après bien sûr, les célébrations au bar. Qui aurait cru que j’oserai chanter (même si c’était juste dans la chorale) !  Quel plaisir et quelle émotion de sentir qu’on est une partie d’un tout important, d’une équipe et puis surtout que de rires, tout le temps ! MERCI !

Julie D. (dite Julie)

On l’a fait, on aura pris le temps mais on l’a fait !

Tant de force, de courage et de ténacité de la part de toute l’équipe, j’en suis encore toute retournée. Ce fut une année spéciale, comme beaucoup l’ont écrit. Des amitiés sont nées, d’autres ont fleuri, et l’air rempli de doutes embaumait la joie et l’envie. Quelques senteurs de stress à 2 jours du festival, des nuits courtes mais partagées en équipe à terminer ce puzzle de cérémonie. Chacun.e a trouvé sa pièce et sa place.

Je me sens chanceuse d’avoir pu assister une deuxième fois à la magie du festival et du groupe qui s’affaire à le recréer année après année. Et comme on dit, jamais deux sans trois 😉

Alors je tiens à terminer ce petit mot par une dédicace, d’abord à la super team d’étudiant.es, vous êtes des fadas de nous avoir suivies tous les mercredis matins, et le reste de vos semaines et de vos week-ends !  Vous pouvez être fier.es de cette édition ! 

Et mes deux drôles de dames, bravo Isaline et bravo Océane. On est allées au bout et on croise les doigts pour que l’année prochaine soit plus sereine et 3 fois plus festive !

Un article collaboratif mené par Violette Bourguignon et Océane Boyadjian.