Bouche Décousue

Si l’on a vécu de nombreuses émotions en regardant vos films, nous nous sommes rendus compte que l’organisation en procurait tout autant. Nous sommes maintenant tous un peu unis autour de cet événement qui marquera nos années universitaires à jamais. Si certains d’entre nous ont capturé les instants de ces deux soirées et journées de préparation, d’autres membres du bureau ou bénévoles se sont attelés à la présentation. Nous avons ri, nous avons pleuré, nous avons parfois un peu angoissé, mais qu’est-ce que c’était bon! De vivre tout ça, ensemble. 

Alors qu’il s’agisse d’anecdotes sur la constitution des lots, sur les retours du pot, sur la tombola, le stand, ou la soirée de répétitions surpassée par les rires, nous découpons à présent les fils qui nouaient nos mots, dévoilant alors les secrets de la préparation du festival. Une façon, pour nous, de vivre encore un peu ce moment.

Merci à tous les étudiants ayant participé à cet article! Merci à vous d’avoir fait partie de cette folle aventure! 

L’équipe d’Objectif Censier 

Romain 

Avant de monter sur scène pour présenter nos superbes sketch humoristiques, il faut savoir qu’on a eu l’idée de se retrouver le mercredi soir chez Pierre afin de  » Réviser ». Réviser entre guillemets oui. Honnêtement on a répété les sketchs 2 fois chacun. Le reste n’était que fous rires, blagues de mauvais goût et re fous rires.  Plus qu’une révision de sketchs, cette soirée était un build-team qui nous a permis d’évacuer le stress d’avant festival, de mieux se connaître et donc se souder tous un peu plus.  

Résultat des courses ? Les deux soirées de festival se sont très bien déroulées pour tout le monde. Et des amitiés fortes se sont créées. (Je n’avais jamais autant ri depuis 3 ans de fac !). 

Elisa

Ces deux soirées de festival sont passées si vite et étaient si riches que je garde surtout en mémoire des fragments fugaces mais intenses de ces moments passés tous ensemble. L’un d’eux, en particulier, m’a marquée. Après avoir accueilli les membres du jury le vendredi, Julie et moi sommes allées chercher des bouteilles d’eau pour les jurés, dans des couloirs vides. En remontant les portes au deuxième étage, loin de l’excitation de l’amphi B, nous ne pensions pas découvrir la même ébullition et le même enthousiasme chez les six membres du jury autour de la petite table de la salle 211. En attendant l’heure pour redescendre pour la cérémonie de clôture, nous saisissions des bribes de conversation indistinctes mais qui laissaient deviner l’effervescence et les débats passionnés du jury autour de la vingtaine de films proposés. C’était un moment suspendu, où tout semblait calme et bouillonnant à la fois, et une atmosphère particulière, entre l’amphi B et la salle 211…

Chiara

Que dire de ma première édition d’Objectif Censier? Que du bonheur, de la joie et du talent. Ça été un plaisir de pouvoir voir les coulisses ainsi que de participer à tout organiser et se rendre compte que le public était au rendez-vous ainsi que les jeunes réalisateurs avec leurs œuvres de grande qualité. 

Je crois que cette édition était nécessaire pour nous mais aussi pour les autres. Nous avions tous besoin de nous retrouver dans l’amphi B pour rigoler, applaudir mais surtout pour partager notre passion pour le cinéma, tout cela dans la joie et la bonne humeur.

Les photos sont témoins de cette joyeuse ambiance au sein de l’amphi b mais surtout elles témoignent de l’élégance, la bonne humeur et l’envie de cette 14éme après deux ans. 

Avoir participé à Objectif Censier nous permet de clôturer en beauté la fin d’une étape: la licence. Hâte d’organiser la prochaine édition!

Molly 

Même s’il s’agissait de ma troisième participation au festival Objectif Censier, cette dernière édition résonne tout particulièrement en moi. En effet, c’était ma première édition sans interruption, permettant (enfin) un véritable échange avec le public et les étudiants réalisateurs. Incidemment, l’ensemble de l’association découvrait sur le tas l’événement qu’on attendait de nous.

À titre personnel, je pense que cette 14e édition était non seulement l’aboutissement d’une année de réalisation mais aussi la concrétisation de trois années de travail, d’épanouissement personnel, de rencontres et, bien évidemment, d’expériences cinématographiques ! Organiser un tel événement est un travail d’équipe dont on peut sous-estimer l’ampleur. Un minimum de pression est certes nécessaire – parfois même inévitable pour certaines personnalités comme la mienne 😉 – mais je pense que notre événement a été autant un succès par le plaisir et l’élan de liberté qui se dégagaient de notre mise en scène. Notre joie s’échappait avec une sincérité qui ne pouvait pas laisser indifférent et cela a fait toute la beauté de ce projet. Pour ce qui est des étudiants réalisateurs, je pense qu’ils ressentaient beaucoup de fierté à revoir leurs œuvres sur grand écran et à les révéler devant leurs amis, leurs proches, leurs enseignants, voire même aux inconnus à leurs côtés. Les applaudissements entre chaque film me touchaient beaucoup et, même si les salles obscures nous accueillent de nouveau depuis la mi-mai, nous étions encore dans l’attente d’un moment de partage transcendant comme celui-ci. 

Je ne sais pas trop combien de temps ça va me prendre pour me remettre de toutes ces émotions. Ce que je retiendrai le plus de cette aventure sera de loin ma reconnaissance envers mon équipe, qui a fourni un travail acharné et intrépide. Au-delà du festival, ils m’ont beaucoup apporté sur le plan humain et je m’empresse de prévoir la suite avec eux, bien après la fanaison de mes bouquets !

Océane 

Que dire de cette fabuleuse édition? J’en garde tellement de bons souvenirs. 

Pour expliquer les coulisses du vendredi, j’aimerais évoquer le dépouillement du Prix du public. Nous étions quatre, agglutinés dans la petite pièce à côté de l’amphithéâtre pendant que Romain se changeait pour la fameuse Scène à Rio. Avec Virgile, Elisa et Mathilde, on n’avait que quelques minutes pour dépouiller les bulletins avant que les sketchs ne commencent. C’est une véritable organisation à la chaîne qui s’est mise en place (on a vraiment fait de la concurrence à toutes les grandes usines de production) : Virgile sortait les petits papiers de l’urne, Elisa les dépliait, Mathilde m’indiquait les votes et je faisais le décompte. Je crois que j’ai rarement vu autant d’efficacité et de cohésion entre nous, on aurait pu dépouiller 500 bulletins s’il le fallait! Bref, à peine 5 minutes plus tard, nous en avions déjà fini avec le Prix du Public et le grand gagnant « Salim » était désigné! Ne vous inquiétez pas, on a quand même vérifié et recompté les bulletins pour être sûrs du résultat. Ce mélange d’excitation et d’adrénaline m’a complètement fait oublier le stress de passer sur scène pour le Prix du scénario et je vous en remercie vivement! 

Alara

C’est passé hyper vite le temps et deux jours de festival. J’étais venue un peu tard le premier jour et j’ai aidé le stand toute la journée. Au début j’étais trop timide pour parler avec les gens mais grâce aux autres gens qui aident au stand j’ai passé ma timidité. On a vendu des tote bags et on a donné plein d’affiches. Et le dernier jour, j’ai gonflé presque cent ballons pour aider la décoration avant que le festival commence. Dès qu’il a commencé, j’ai contrôlé les pass sanitaire. Après j’ai aidé pour faire le pot à l’extérieur. C’était vraiment une bonne expérience et j’adorais être parti dans un festival avec des gens qui sont vraiment gentils.

Virgile

Je ne vais pas mentir, reprendre la routine après l’euphorie du festival n’a pas été chose facile. Je m’y suis accroché pourtant. Le rêve a un peu continué, en rangeant les cartons en 211 le lundi, puis au moment de la réunion de mardi, puis… Et ben plus rien. 

C’est à ce moment là que je me suis rendu compte que je venais de passer un des plus beaux moments de mon année, et sans doute de ma licence. J’ai compris que l’organisation du festival, dans toutes ses petites tâches, même anodines, avait pris une place importante dans mon quotidien et l’avait rendu plus plaisant. Malgré la fatigue, cela n’a jamais été ressenti comme une corvée. Bien au contraire! J’ai pu faire quelque chose qui me passionne et qui me rend heureux. Et tout ça avec une équipe, devenus des amis, pour partager l’aventure.

Un des moments les plus forts pour moi a été de préparer la tombola et surtout de la présenter avec Isaline. J’étais complètement paniqué, mais avec la bienveillance du public, le soutien de ma formidable partenaire et l’aide de l’équipe (tout particulièrement Mathilde, Romain et Océane, qui ont la gentillesse de faire le décompte de nos jeux de mots douteux), tout s’est finalement bien passé. De même au moment de la remise des prix, voir le public passer un bon moment devant les sketchs de Mattéo et Pierre et pouvoir en présenter un avec Julie a été un moment inoubliable.

Finalement, tout ce stress, cette adrénaline et ce plaisir ne fut que bénéfique, autant du point de vue professionnel que personnel. J’ai pu remonter sur scène (ce que je n’avais pas fait depuis des années), organiser un évènement qui fut une réussite et rencontrer des personnes exceptionnelles avec qui j’ai pu partager de nombreux fous rires, parfois douteux mais toujours bon enfant. 

J’aimerais en dire tellement plus, sur tous les moments qui m’ont marqué. Mais je voudrais surtout dire “Merci!” à toute l’équipe pour avoir embelli mon quotidien et mon année! J’espère qu’on pourra remettre ça l’année prochaine! 

Florence

Il m’est difficile de passer après tout ces beaux commentaires, c’est pourquoi j’ai très vite arrêté ma lecture, sous peine de ne pas pouvoir rédiger en quelques mots ce flot d’émotions que fût le festival…

Par quoi commencer? Vous avez bien compris que je ne pourrais pas faire court, je m’en excuse d’avance, mais Valentin le judoka de 120 kg n’est pas là pour m’interrompre par la force, si jamais je suis coupée dans mon élan c’est que les rédacteurs de cet article m’auront censurée (j’allais dire cousu la bouche mais c’était trop facile, vous avez capté). (Valentin je m’excuse si jamais tu ne fais pas 120 kg et que cet article est rendu public, stp m’agresse pas- je devrais alors employer ma [ce passage a été raccourci pour faute de vulgarité]).

Bref, je me perds un peu, revenons-en sur l’objectif (Censier) de cet article: le festival. 

Je dois dire que la préparation fût tellement intense, on s’est tellement projetés mentalement dans l’exercice et le déroulé de ces deux formidables soirées, qu’elle fut -je suis navrée de vous le dire- bien meilleure que le festival en lui-même…

C’EST UNE BLAGUE DÉTENDEZ-VOUS, c’était absolument très bien, tout s’est passé comme sur des roulettes. Et là je vous vois venir, à me parler du son de la projection du premier programme, avec un double visionnage de Promesse (et non c’est pas “Prométhée” le nom), TOUT ÉTAIT PRÉVU, c’était pour voir si vous étiez concentrés. Pas de place pour l’impro, tout est organisé des mois à l’avance avec nous. 

Parce qu’en dehors de sketchs bien funs, d’une belle déco et d’un vieux projo, ce festival c’est une rencontre. (Là en écrivant ça j’espère que personne avant moi n’a écrit une tartine sur le mot “rencontre”, mais comme je n’ai pas lu, j’y vais quand même). Une rencontre entre vous, étudiants- réalisateurs qui ont dû former des équipes tant bien que mal, une rencontre avec vôtre sujet; peut-être avec vous-même, je l’espère, avec la confirmation de près ou de loin que c’est à ce métier, cet art, cette passion, que vous voulez dédier votre vie. 

La rencontre fût peut-être encore plus belle de nôtre côté, à la fois en devant créer une cohésion d’équipe (eh ouai on n’a pas choisi avec qui on allait bosser nous- Léa je t’aime pas, c’est totalement visé), mais aussi une rencontre avec vos projets. Il a fallu créer le cadre qui puisse à la fois les accompagner et les mettre en valeur; dans l’espoir d’une dernière rencontre: celle avec le public.

Et je crois que celle-ci est la plus belle parce que rien de cela n’était anticipé- ok ça on l’avait peut-être pas prévue, j’avoue… Qu’iels soient liés au cinéma ou venant d’autres contrées, ces gens dans l’amphi, heureux, bouleversés, amusés; ce public était là, en vrai pour vibrer, pour s’ouvrir et soutenir le travail de toute une promotion qui en a vraiment traversé des choses ces dernières années…  

Je crois que beaucoup ont déjà évoqué le plaisir de se retrouver et célébrer la fin d’une époque, je rajouterai: de ressentir ensemble. Merci pour vos retours, merci pour vos films, merci d’avoir succombé à la propagande Objectif Censier (les membres du pôle com’, celleux qui ont tenu le stand et tous celleux qui en ont parlé avec joie autour d’eux, MERCI à vous). Pour exister, une œuvre a besoin de son public, et le nôtre, je dois dire, était incroyable.

Par ailleurs, je voulais aussi remercier [ce passage a été raccourci pour faute de hors sujet et de longueurs].

Je suis vraiment navrée parce que j’ai parlé de TOUT- sauf de ce dont on m’a demandé…

Alors du coup, pour vous raconter les potins de la création très vite: les Flo au carré ont galéré pour emballer les lots parce qu’on avait qu’une seule paire de ciseaux, et surtout je suis une quiche en agrafage. Le pot, je n’en n’ai pas vu la couleur étant en train de ranger, J’ESPERE QU’IL ÉTAIT BON BANDE DE [ce passage a été censuré pour cause d’obscénités]. Et puis surtout j’ai beaucoup ri (au lait), parce que comme vous l’avez remarqué, mon niveau d’humour ne vole pas très haut mais ce qui est cool c’est que celui de mes acolytes d’Objectif Censier non plus! 

On a galéré en réalité pour plein de choses, comme accrocher les affiches avec un seul rouleau de scotch (ouai on n’a pas de budget- sujet sensible) sur les murs d’un amphi pas nettoyé depuis sa création- je vous laisse deviner la quantité de poussière… (Spoiler alert: le scotch sur la poussière, ça colle pas.) Bref, entre ça et réussir à trouver le moyen de caser plus de trois personnes sur chaque photo du photocall, c’était de la débrouille.

Quoiqu’il en soit, c’était un tas de moments forts en chocolat et chargés d’émotions, j’espère qu’il en fût de même pour chaque personne qui lira ces mots.

Enfin (et là vous vous dîtes ENFIN punaise), j’ai pris beaucoup de plaisir et peu d’heures de sommeil à réaliser ce making of avec des personnes dont je suis fan et sans qui, ce festival n’aurait pas été si merveilleux. Vive le cinéma, vive Objectif Censier et vive les plats préparés!

Julie

Mes amis, quelle euphorie ! Que de joies, de doutes, de rires, de belles rencontres.

Pour une première participation au TD d’organisation du festival, je ne m’attendais pas à la générosité ambiante du groupe qui s’est formé à cette occasion, tant dans le travail que sur le plan humain.

Après avoir passé un certain temps à discuter et à s’échiner sur des mails, est venu le temps de l’accomplissement. 

C’est lorsque j’ai rejoint Molly et Elisa, un samedi matin, dans le hall du bâtiment D, et que nous avons commencé à déballer les affiches des films, que j’ai réalisé ce que l’on était en train d’organiser ! 

Ni une ni deux, nous voilà à positionner les pinces sur les affiches et leur carton, non sans peine, à coup de décapsuleur et de trousseau de clefs, de couteaux ou tout autre outil farfelu qui pouvait nous passer sous la main. Cela nous a donné l’occasion d’expérimenter le point de vue du poisson dans l’aquarium, épiées par quelques promeneurs curieux derrière la grande baie vitrée.

Rejointes par Maëlle, et telles des fileuses accomplies, nous avons encordé tous les supports. Et c’est sous l’œil pétillant et amusé de notre cher régisseur Fabrice que nous avons accroché les cimaises au mur, sur la pointe des pieds, étirant les bras jusqu’à s’en décrocher les épaules.

Puis est venu le temps du rééquilibrage…  « un peu plus à gauche, ça penche là »…

« pour le coup elles sont trop serrées »… « trop haute celle-ci » … « mais les gens vont les arracher en passant ».

Bref. Des temps de préparation et d’installation tous plus réjouissants, récompensés par ces deux merveilleuses soirées que vous nous avez offertes. 

Cette édition d’OC était placée sous de bonnes étoiles. Et ces petites étoiles, qui y ont cru et l’ont rendue possible, je tenais à les remercier du fond de mon cœur pour tous ces moments de galère, complicité et de partage !

Quentin

Je crois que je n’avais avant ce festival eu le plaisir de rester assis à un stand à attendre que des gens viennent ! Honnêtement j’ai aimé apporter ma pierre à l’édifice. Que ce soit au stand, ou comme portier ou bien en restant posté à l’entré tel un videur de boite (videur très peu intimidant bien sûr). Il me semble que je n’avais jamais dit autant de « bonjour » et de « bonsoir » en l’espace de 30 minutes. Si on m’avait donné 1€ à chaque bonjour je serais riche à l’heure actuelle !

Mais avec beaucoup de recul sur ces deux jours, je crois bien que c’est l’une de mes plus belles expériences à l’université, qui a fait beaucoup de bien à notre petit groupe mais également à tout le monde ! Je pense et c’est même une évidence que la bonne humeur de tout le monde et l’ambiance crée durant ce festival resteront gravés dans ma mémoire ! Et je tenais par la même occasion à remercier tout le groupe pour cela, pour avoir fait naitre une édition comme celle-là et qui ont été plus que fondateurs de ces beaux souvenirs !

C’est assez difficile de retranscrire avec quelques mots le bonheur que j’ai eu à participer à cette expérience assez unique. S’occuper d’un festival, renseigner les gens, faire des rencontres…, la liste est longue de ce que j’ai pu apprendre avec Objectif Censier.  Si l’occasion se représente un jour, je crois que je foncerai tête baissé dans un projet comme celui-ci !

Isaline

Il est difficile de résumer plusieurs journées de préparations et quelques dizaines d’heures de festival. Ces moments sont emplis de nombreuses émotions indescriptibles. Si je devais cependant me souvenir d’une chose, j’aimerais évoquer la tombola. Pas parce que c’était l’instant le plus fort pour nous tous mais parce qu’il a une saveur particulière, celle du binôme que j’ai pu former avec Virgile. Avant de monter sur scène, nous avons ri en créant des jeux de mots, écrit de nombreuses heures sur des bulletins, concocté une affiche, … en essayant qu’elle corresponde au mieux à nos envies et celles de l’association. Si nous avons tenté de la préparer avec le plus de bonne volonté, c’est avant tout en rencontrant le public qu’elle est devenue concrète. Au stand d’abord, puis sur scène. Pleine de trac, j’ai été autant émerveillée par mon partenaire de scène que par nos coéquipiers nous soutenant dans la salle et sur scène et par l’atmosphère de la salle. Cette joie a rempli mon cœur. Rien ne s’est déroulé comme prévu, 3 lots ayant notamment été remis à des professeurs, le discours se modifiant avec le stress, les gestes devenant plus incertains, mais on l’a fait ! 

Si c’était notre challenge du festival, nous en avons joué un ensemble en le préparant. Alors j’aimerais aussi garder en mémoire vos sourires et nos larmes lors des applaudissements, qui scellent avant tout ce qui a le plus compté, pour moi, durant cette organisation : l’équipe. 

Merci à l’ensemble de l’association, bureaux comme étudiants bénévoles, de m’avoir permis de faire partie de ce groupe, de cette aventure dans ce qu’est Objectif Censier. 

Matteo

Ce festival aura été deux jours de bonheur absolu. Que le doute -très passagé- qui m’a saisi face aux blagues que nous devions présenter devant deux amphis remplis m’en soit témoin : ce n’était pas gagné d’avance ! Mais, grâce à une équipe organisatrice en or, que dis-je, en or massif, c’est un écrin de bienveillance et de légèreté qui s’est formé autour des formidables courts métrages de cette édition 2021-2022. Nous avions à coeur de pouvoir offrir aux étudiantes et aux étudiants -qui s’étaient donné un mal de chien pour pondre leurs films envers et contre tous- une cérémonie qui saurait récompenser leurs efforts. Par un trophée, par une standing ovation, par une petite fenêtre d’expression et par surtout une prise au sérieux de leurs travaux, une récompense ne se résume donc pas seulement un prix. C’est surtout, je crois, une considération ! Et pour ça, mes collègues étaient prêts à tout ! Tout. Se déguiser ? Pas de soucis. Sortir sa meilleure tenue de soirée ? Quand tu veux. Sacrifier ma vie sociale, saboter ma scolarité et basculer mon nombre d’heures de sommeil dans le négatif ? Euh oui non quand même pas… Oh et puis allé, d’accord ! Une équipe en or, vous dis-je. 

En définitive, c’est très ému et très fier que j’ai vu se terminer le festival. Les efforts ont payé, les sourires et les rires étaient là, le plaisir aussi. Cela ne donnerait qu’une envie, de remettre le couvert ! Objectif Censier prend tout son sens dans le partage et les rencontres que permettent chacun de ses événements, et son avènement serait une tragédie pour l’humanité… “Excessif”, entends-je, mais honnêtement osez me dire que vous refuseriez un peu de lâcher-prise aujourd’hui ! Longue vie à OC, longue vie aux cinéastes en herbe, rendez-vous l’année prochaine ! Ufr !! 

Un article collaboratif, mené par Isaline Riet–Lesieur